[IO2015] « Faire de la grammaire au… » et « Grammaire au jour le jour » de F. Picot – les collectes : qu’est-ce que c’est? comment on fait?

[IO2015] « Faire de la grammaire au… » et « Grammaire au jour le jour » de F. Picot – les collectes : qu’est-ce que c’est? comment on fait?

Cet article concerne les ouvrages « Grammaire au jour le jour »  et « Faire de la grammaire au… » de F. Picot.

(liens Amazon en cliquant sur les vignettes)
 

 

Il a pour but d’aborder l’organisation des collectes et leur rangement.

13/08/2017 – Complément à cet article sous forme de document pdf :

Les collectes pour catégoriser et observer

24/08/2017 : Un cahier de collectes en images. Merci Sophie pour les photos !

Cahier de collectes

  • Que sont les collectes?

Au fil des textes lus, étudiés, décortiqués, une sélection de phrases ou groupes de mots est conservée. Ces extraits sont regroupés par type (point sur la nature ou fonction des mots, conjugaison) pour pouvoir servir ensuite à l’analyse de la langue lors de l’étude de la notion. Au début de l’année, les élèves sont guidés par l’enseignant pour savoir à quelle page coller chaque collecte (1, 2 voire 3 morceaux à coller pour une séance, mais pas chaque jour). Progressivement, les élèves doivent repérer des similitudes et trouver où coller les morceaux sélectionnés. La validation collective me semble cependant nécessaire.

Quand les élèves sont prêts, on peut ajouter un titre sur la page et le reporter dans le sommaire en face du numéro de page. On pourra aussi ajouter le titre/ numéro de leçon correspondant en face de la ou des pages titres concernées. (cf exemple pour le sommaire proposé en bas de page).

Dans le guide, Mme Picot dit:

La catégorisation avec des collectes

Les éléments grammaticaux importants observés lors de la transposition, du travail sur les phrases et les groupes nominaux sont  collectés et classés dans un cahier. Ils servent de supports aux séances de structuration (nommées synthèses dans l’ouvrage). Au fil de ces collectes, semaine par semaine, se dégagent des régularités, des procédures d’identification et des principes de fonctionnement.

– Après la transposition de textes, les élèves découpent la première bande et le professeur indique à quelle page du cahier il faut la coller. Et ainsi de suite pour la deuxième et la troisième bande. Le lendemain après l’activité sur les phrases,  les élèves collent les 4e 5e et 6e bandes puis le jour suivant les autres bandes.

– Comme les élèves ont travaillé sur ce qui est collecté, ils comprennent très vite pourquoi on met ensemble tel élément avec tel autre et très vite, ils n’ont plus besoin qu’on leur donne le numéro de la page, ils ont alors compris implicitement la notion grammaticale contenue dans ce qui est collecté. Le temps est venu de structurer.

  • Où les ranger?

Des proposition d’organisation des outils : collectes – leçons – textes

Une organisation proposée par Mme Picot : tout réunir dans un cahier grand format 96p

  • Les collectes (cf sommaire des collectes)
  • Les traces écrites des leçons (synthèses – structurations)
  • Les textes étudiés (à l’envers du cahier ou en partant du milieu)

Mon organisation : le porte-vues

  • Cahier de collectes créé à partir de feuilles A3 agrafées (glissé dans une pochette)
  • Traces écrites (10 leçons soit 20 vues max)
  • Les textes étudiés (imprimés en livret agrafé et glissés dans une seule vue OU imprimés en recto verso en comptant 27-28 vues soit 14 pochettes)

Créer un livret agrafé format A4 à partir d’un A3 et d’une agrafeuse « long bras » : Il faut prévoir 12 pages pour le Ce2, 14 pour le cm1 et 17 pour le cm2.
Cela revient donc à agrafer 4 pages A3 par élève pour Ce2 et Cm1 et 5 pour les cm2 (en prévoyant une page « couverture » intégrant le sommaire récapitulatif).

Ce livret est glissé dans le porte-vues : il tient parfaitement dans une vue, même étoffé au fil de l’année pour les cm2 (testé en 2016-2017, je l’avais glissé derrière la couverture de la partie « grammaire » – juste avant les textes).

J’utilise déjà l’agrafeuse long bras pour créer mes livrets d’orthographe (perso, j’ai la JPC, ça fonctionne plutôt bien, quelques ratés si on est trop « pressés ») et je trouve cela très pratique. Pas onéreux comme matériel, ça permet de faire un cahier « léger » pour l’élève avec de simples feuilles A3, colorées ou non, selon votre gout et ce qui est à votre disposition.

Pour encore plus de solidité, il est possible d’agrafer votre livret de collectes à l’intérieur d’une chemise cartonnée 24*32. En 2016-2017 : A l’aide du massicot, j’ai redécoupé les pochettes au format A4 puis je les ai passées dans la photocopieuse pour imprimer le sommaire sur la 1ère page.

Autre option: imprimer le sommaire puis le coller sur la première ou deuxième de couverture (si vous ne redécouper pas votre dossier par exemple). Si le sommaire est collé en deuxième de couverture, vous pouvez faire illustrer la 1ère page du carnet par les élèves ou bien créer une page de garde pour celui-ci -> à votre gout, selon vos préférences et habitudes de classe 😉 .

Mode d’emploi pour créer un livret : CLIC !

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Bleu, rouge, coloris assortis: des pochettes cartonnées par lot de 10 ou 100 et pour tous les gouts !

Personnellement, je prends des lots de 100 car j’utilise le principe du livret pour différents projets au cours de l’année…  Une pochette, quelques feuilles, 2 ou 3 agrafes et le tour est joué 😉 Cela fait un joli rendu et un outil pas très onéreux.

Photo de la couverture du cahier de collectes « assemblé »
(après avoir retaillé la pochette cartonnée 220g/m², un coup dans la photocopieuse A3 et hop, un sommaire imprimé 😉 ):

Le TUTO « imprimer un livret fomat A3 » pour faire les cahiers de collectes, c’est par

  • Comment les (faire) ranger?

En classe, on laissera lire aux élèves les collectes sélectionnées (l’ensemble des collectes de la semaine sera distribué dès le début de la semaine concernée – rangée dans le porte-vues de « travail »). Elles seront vidéoprojetées ou écrites au tableau. Les premières fois, étant donné que les pages seront vierges, on guidera les élèves pour coller au bon endroit. Puis progressivement, ce sera à eux de trouver et d’expliquer surtout pourquoi coller à une page plutôt qu’une autre.

Sur les phrases projetées ou écrites au tableau, on écrira le numéro de la page (cela permettra à chacun de bien prendre l’information pour le collage ensuite). On peut imaginer, si le temps est trop long, faire noter ce numéro de page en bout de la collecte et l’élève collera « plus tard », sur un temps de travail dédié aux exercices ou à l’autonomie par exemple. [Dans un premier temps, il faudra aussi vérifier régulièrement la tenue des cahiers de collecte – le fait de faire écrire aux élèves le numéro de page où coller son extrait permet de limiter les erreurs et permet aussi à l’enseignant un contrôle rapide du cahier.]


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